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RÉPLIQUE

PRIX DU SCIENTIFIQUE DE L’ANNÉE DE RADIO-CANADA Manon Bergeron est tout à fait digne de ce titre

En réponse à la chronique d’Yves Boisvert au sujet de l’attribution du prix du Scientifique de l’année 2018 de Radio-Canada, publié hier

Le choix de Manon Bergeron, professeure et chercheuse en sexologie à l’UQAM, est lié à l’impact sur la collectivité d’une recherche qui a non seulement permis de prendre conscience de l’ampleur des inconduites sexuelles en milieu universitaire, mais qui a aussi mené à l’adoption d’une loi pour y remédier.

Ce choix est conforme aux critères et à la tradition reliés à ce prix depuis sa création en 1987, qui a honoré les démarches les plus diverses en sciences fondamentales ou sociales. Le sociologue Gérard Bouchard, l’ingénieur en horticulture Pierre Bourque, la chimiste Christiane Ayotte pour sa lutte antidopage et l’ingénieure Chloé Legris, qui a mené la bataille pour assurer la pureté du ciel noir autour de l’Observatoire du Mont-Mégantic, sont au nombre des scientifiques couronnés par Radio-Canada.

Le Scientifique de l’année est choisi par un jury composé de représentants des émissions Les années lumière et Découverte de Radio-Canada, de Québec Science et de l’ACFAS.

Année après année, des propositions provenant de tous les horizons sont considérées avec ouverture et dans l’esprit des émissions Découverte et Les années lumière, qui travaillent à rapprocher la science, sous toutes ses formes, de la population.

Dans cet esprit, nous considérons que Mme Bergeron est tout à fait digne du titre de Scientifique de l’année 2018 de Radio-Canada.

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