à petites doses

Quand les chats donnent leur langue à la science

Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

Les chats passent le quart de leur vie éveillée à lécher leur fourrure, et des chercheurs américains viennent de montrer que leur langue est astucieusement conçue pour maximiser l’opération. Les papilles des chats ressemblent à de petites griffes qui comportent une cavité creuse à leur extrémité. Cette cavité se remplit de salive, puis se vide sur les poils. Les papilles sont aussi conçues pour se débarrasser des poils qui pourraient coller sur la langue. Les chercheurs ont utilisé tout un arsenal technologique comprenant des caméras à haute vitesse et des appareils de tomodensitométrie pour sonder la langue de chats et même de lions. Ils se sont déjà inspirés de leurs découvertes pour concevoir une brosse à la fois plus efficace et plus facile à nettoyer.

QUIZ SCIENCE

Comment les wombats produisent-ils des crottes cubiques ?

Réponse : La question est intrigante, puisque les wombats, comme tous les mammifères, ont des anus circulaires. Ces marsupiaux d’Australie sont pourtant les seuls animaux connus à produire des crottes cubiques, qu’ils empilent pour délimiter leur territoire. Pour percer le mystère, des chercheurs ont inséré des ballons gonflables dans les intestins de deux wombats morts sur la route. Ils ont découvert que dans la dernière portion de leurs intestins, les parois s’étirent plus facilement dans une direction que dans l’autre, ce qui modifie la forme cylindrique des excréments pour les rendre cubiques.

Des bactéries dans la Station spatiale internationale

Avis à l’astronaute québécois David Saint-Jacques : cinq souches de bactéries similaires à celles responsables de maladies dans les hôpitaux ont été identifiées dans les toilettes et la salle d’exercice de la Station spatiale internationale. Les bactéries appartiennent au genre Enterobacter et présentent une résistance aux antibiotiques, peut-on lire dans une recherche publiée dans le journal BMC Microbiology. Il n’est pas clair si ces bactéries sont dangereuses. Elles ne semblent pas se trouver sous une forme virulente dans l’espace, mais un modèle informatique a prédit qu’elles avaient une probabilité de 79 % de pouvoir causer des maladies. Sur Terre, des bactéries similaires ont entraîné des problèmes dans des hôpitaux en Afrique et aux États-Unis.

Concordia au Bâtiment 7

L’Université Concordia débarque au Bâtiment 7, ce vaste espace communautaire aménagé dans un ancien atelier ferroviaire du CN du quartier Pointe-Saint-Charles. Les chercheurs universitaires cherchent à mieux comprendre les modes de gouvernance qui soutiennent ce projet (les membres rejettent les modèles traditionnels) et veulent étudier comment il permet de lutter contre l’embourgeoisement du quartier. Le Bâtiment 7 compte notamment une microbrasserie et un bar, une épicerie autogérée, une école d’art, une arcade pour les jeunes et des ateliers coopératifs. En retour, l’Université apportera une contribution financière et une expertise en conception et en planification pour aménager les espaces qui restent à développer.

En chiffres

9 tonnes

C’est le poids de Lisowicia bojani, lointain ancêtre de l’être humain dont les os ont été découverts dans un village de Pologne. Cet animal jusqu’ici inconnu, à mi-chemin entre le mammifère et le reptile, a vécu aux côtés des ancêtres des dinosaures pendant la période du trias, juste avant le jurassique, il y a environ 200 millions d’années. Il était herbivore et avait à peu près la taille d’un éléphant.

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