10 bonnes raisons d’adhérer à un syndicat

Depuis le début du XIXe siècle, le mouvement syndical a fait beaucoup pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs québécois et canadiens. Tour d’horizon des principales raisons de vouloir se joindre à un syndicat.

1. Le salaire 

Il est démontré que les syndiqués gagnent de meilleurs salaires comparés aux personnes qui occupent des fonctions identiques dans une entreprise non syndiquée. Selon certaines données, le taux horaire des travailleurs syndiqués est, en moyenne, plus élevé de près de 25 % à ceux des travailleurs non syndiqués.

2. L’égalité 

La conviction du mouvement syndical selon laquelle tous les travailleurs ont le droit collectif de négocier leurs salaires et leurs conditions de travail s’assortit d’une défense des droits à l’égalité. La rémunération dans les milieux de travail syndiqués est, par exemple, plus équitable. L’écart salarial que subissent les femmes, les jeunes travailleurs et les travailleurs racialisés est en effet moins grand dans les entreprises syndiquées.

3. La sécurité d’emploi 

Les travailleurs syndiqués sont plus susceptibles d’occuper des emplois permanents à plein temps et de rester plus longtemps avec leurs employeurs que les travailleurs non syndiqués. L’un des objectifs des syndicats est en effet d’assurer la sécurité d’emploi de leurs membres. Les conventions collectives prévoient, par exemple, des clauses pour éviter les congédiements arbitraires.

4. Les avantages sociaux 

De façon générale, les avantages sociaux des syndiqués sont plus nombreux que ceux des non-syndiqués. De plus, ceux-ci les protègent généralement davantage. Inscrits dans les conventions collectives, les avantages sociaux offerts aux syndiqués peuvent entre autres comprendre les vacances payées, les congés payés, les assurances collectives (médicaments, soins dentaires, etc.) et les régimes de retraite (ou de REER collectif).

5. L’ancienneté 

Le principe de l’ancienneté (nombre d’années de service) occupe une place prépondérante dans les conventions collectives. Les entreprises syndiquées respectent donc la notion d’ancienneté au moment des promotions, du choix des horaires et des vacances, des mises à pied et des rappels au travail, ce qui n’est pas le cas des milieux non syndiqués.

6. La santé et sécurité 

Les milieux de travail syndiqués sont généralement plus sûrs que ceux des non-syndiqués. En effet, les syndicats s’assurent de conditions de travail plus sécuritaires en faisant respecter les lois sur la santé et la sécurité du travail. Les membres de syndicats bénéficient également d’outils et de conseils de prévention et d’une marche à suivre en cas de blessure ou d’accident.

7. Les heures de travail 

Dans les milieux de travail syndiqués, les conventions collectives établissent des horaires et des heures normales de travail. Elles comprennent également des clauses pour les repas et les pauses, ainsi que pour les heures supplémentaires et les primes pour les quarts de travail. Elles peuvent, par exemple, prévoir des heures supplémentaires après 40, 39 ou 38 heures selon le cas.

8. La discrimination et le harcèlement 

La protection des travailleurs contre la discrimination et le harcèlement est un enjeu majeur des milieux syndicaux. Développer un climat favorable à l’épanouissement et au bien-être de l’ensemble des travailleurs, promouvoir des relations égalitaires, saines et harmonieuses, et protéger la dignité et l’intégrité physique et psychologique des personnes figurent parmi les objectifs de la pratique syndicale.

9. La formation et l’éducation 

La formation et l’éducation sont une priorité importante pour les syndicats, qui les incluent dans les contrats de travail en plus d’en offrir eux-mêmes. Les formations offertes par les syndicats visent, entre autres, à transmettre aux membres, certaines connaissances élémentaires concernant le syndicalisme, les droits et les devoirs qu’il confère.

10. La conciliation travail-famille 

La conciliation travail-famille est, depuis plusieurs années, une priorité syndicale. Les syndicats négocient en effet des clauses favorisant la conciliation travail-famille dans leur convention collective. En revanche, les mesures de conciliation travail-famille sont pratiquement inexistantes dans la Loi sur les normes du travail.

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