Portfolio Fonds négocié en Bourse

Un tremplin vers l’indépendance financière

Père de trois jeunes enfants avec une conjointe encore aux études, Dominique Favreau a choisi les fonds négociés en Bourse (FNB) comme tremplin vers l’indépendance financière. Entrevue avec un trentenaire économe.

Comment avez-vous commencé à investir dans les FNB ?

Quand j’ai commencé à avoir un peu d’argent à investir, je me suis dirigé directement vers les FNB grâce à une plateforme de courtage en ligne. J’ai commencé avec Disnat, puis j’ai choisi Questrade parce qu’il n’y avait pas de frais pour acheter les FNB. Ça me permettait d’acheter de manière périodique sans avoir à payer à chaque transaction.

Quel est votre objectif ?

J’investis pour ma retraite, pour les études de mes enfants ou pour d’autres projets. Mais ce qu’on recherche surtout, c’est atteindre l’indépendance financière. Si je n’aime plus mon emploi un jour, je vais pouvoir le quitter et faire autre chose. Si jamais nos enfants ont un projet un peu fou, on va pouvoir les suivre là-dedans. On ne veut pas attendre la retraite pour avoir des projets. On veut se donner les moyens de pouvoir les vivre quand ils vont se présenter.

Comment vous y prenez-vous pour investir ?

Nous avons un revenu familial annuel brut de 85 000 $ et nous investissons environ 45 000 $ par année. Jusqu’à maintenant, nous avons accumulé environ 250 000 $. Je suis 100 % sur les marchés et je n’ai aucune obligation. C’est ce qui donne les meilleurs rendements à long terme.

Je rééquilibre mon portefeuille tous les deux ou trois mois environ. Je regarde quels marchés ont le plus baissé et je réinvestis dans ceux-ci. Mon portefeuille est 30 % américain, 30 % européen, 30 % dans les pays émergents et le reste au Canada. J’ai une stratégie d’investissement passive. Je n’essaie pas de « timer » le marché ou de privilégier un secteur plus qu’un autre. Je suis le mouvement de la Bourse.

Avez-vous déjà fait des erreurs ?

À certains moments, j’ai fait trop de transactions et les frais se sont accumulés. Par contre, j’ai toujours résisté à la tentation de vendre quand il y avait des chutes sur les marchés financiers. Je sais garder la tête froide.

Pourquoi n’avez-vous pas de conseiller ?

Je ne suis pas contre. Je reste ouvert à des gens qui peuvent m’aider à faire mieux que ce que je fais. Mais je n’ai pas trouvé jusqu’à maintenant.

Avez-vous des conseils pour les gens qui voudraient investir de manière autonome dans les FNB ?

Mieux vaut faire le moins de transactions possible parce qu’il y a des frais et qu’on augmente le risque d’erreurs.

Ensuite, plusieurs FNB sectoriels sont apparus ces dernières années. Ça ne convient pas vraiment à des investisseurs comme moi. Mieux vaut garder ça simple avec une vision assez large.

Finalement, l’investissement autonome ne convient pas vraiment aux personnes qui ont de la difficulté à contrôler leurs émotions. Elles auraient besoin d’un conseiller pour les tempérer et les rassurer.

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