À petites doses

Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

EN IMAGE

Une aurore boréale vue du ciel

Observer une aurore boréale à partir de la Terre est un spectacle saisissant. Mais l’astronaute David Saint-Jacques a eu la chance d’en contempler une de l’espace, cette semaine. « Quelle belle surprise quand je suis passé à la coupole une dernière fois avant d’aller me coucher : une aurore au-dessus de la Scandinavie ! », a publié le Québécois sur Twitter. Les aurores boréales se forment quand des particules chargées émises par le Soleil interagissent avec le champ magnétique de la Terre.

QUIZ SCIENCE

Les gros chiens sont-ils plus intelligents que les petits  ?

Oui, en tout cas pour certains types d’intelligence. Des chercheurs de l’Université d’Arizona ont découvert que la taille du cerveau des chiens influence leur mémoire à court terme et leur capacité à contrôler leurs impulsions. Une relation similaire avait été observée chez les primates. L’intelligence sociale des chiens, qui se mesure à leur capacité à suivre des gestes faits par les humains, ne semble toutefois pas dépendre de la taille du cerveau. Les résultats ont été publiés dans Animal Cognition.

LE CHIFFRE

0,15 °C

C’est le refroidissement de la planète provoqué par la colonisation de l’Amérique observé aux XVIe et XVIIe siècles. Dans la revue Quaternary Science Review, des chercheurs britanniques montrent que la colonisation a causé un tel déclin des populations autochtones – 56 millions de personnes – qu’elle a influencé le climat, notamment à cause de l’abandon de terres cultivables suivi de la régénération de la végétation.

RECHERCHE

La science des bonshommes de neige décortiquée

En cette période hivernale, le magazine Smithsonian a décortiqué la science derrière les bonshommes de neige. Quiconque en a déjà fabriqué sait que la neige trop sèche ne fonctionne pas. Les scientifiques interviewés ont classifié la neige en cinq catégories selon le pourcentage d’eau libre qu’elle contient par rapport aux cristaux de neige. L’échelle va de la neige sèche (0 % d’eau libre) à la « sloche » (15 %). Selon eux, la neige doit contenir de 3 % à 8 % d’eau libre pour qu’on puisse former un bonhomme digne de ce nom. « Vous pouvez considérer l’eau libre comme la colle » qui tient les flocons ensemble, y explique le chercheur Jordy Hendrikx, de l’Université d’État du Montana. La neige à bonhomme idéale tombe lorsque la température avoisine 0 °C. Les chercheurs confirment qu’empiler des sphères de la plus grosse à la plus petite est une formule gagnante et soulignent que plus la masse du bonhomme est concentrée près du sol, plus celui-ci sera solide.

DÉCOUVERTE

Déclencher le rire pour soulager les patients

Des chercheurs de l’Emory University School of Medicine, à Atlanta, ont fait une découverte étonnante : en stimulant une partie du cerveau appelée cingulum avec un courant électrique, ils déclenchent le rire chez les patients. Ceux-ci se sentent ensuite plus calmes et plus heureux. L’expérience a été réalisée sur trois patients atteints d’épilepsie subissant un examen diagnostique. La technique a ensuite été utilisée sur l’une des patientes lors d’une opération au cerveau nécessitant qu’elle reste éveillée. De telles interventions sont pratiquées quand les médecins doivent vérifier que le patient peut parler et conserve ses capacités cognitives pendant qu’on l’opère. Ces interventions sont toutefois stressantes pour les patients, et les chercheurs notent que les faire rire permet de les relaxer. La technique pourrait éventuellement aider à traiter la dépression ou les troubles d’anxiété. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Clinical Investigation.

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