Nouvelle application

Le langage des signes avec Samuel

Comment dit-on « parler » en langage des signes ? On place la main sur le côté de la bouche, paume vers l’interlocuteur, puis on ouvre et on referme la main. Grâce à la nouvelle application québécoise Samuel à la plage, les enfants apprennent le langage des signes de base de manière ludique. Les jeunes utilisateurs choisissent un mode d’apprentissage (enseignement , jeu-questionnaire, vidéo et jeu en réalité augmentée), accompagnés par Samuel. L’application est offerte gratuitement jusqu’au 1er juin et son utilisation sera sans frais jusqu’au 30 juin.

— Isabelle Audet, La Presse

Nombreux et heureux

Attention, famille nombreuse

Imaginez avoir deux lave-vaisselle, les utiliser au moins quatre fois par jour, boire 8 litres de lait par jour, ou 56 par semaine ! Vous visualisez l’épicerie ? Bienvenue chez les Baker-Lacroix, une famille plus que nombreuse.

Canal Vie présente une série de quatre portraits dans le cadre de la série Nombreux et heureux, à partir de ce soir. Le tout premier met en scène une famille de pas moins de 11 enfants, de 4 à 19 ans, de la banlieue de Québec. Quand on sait que la moyenne nationale tourne autour de 1,6 enfant par famille, cette réalité surprend. D’où la question, posée dans l’émission : « Est-il possible de concilier vie moderne et famille nombreuse ? »

Le premier portrait laisse croire que oui, à quelques nuances près. On devine que les parents n’ont en effet pas une division « moderne » des tâches : monsieur travaille (beaucoup, jusqu’à 90 heures par semaine, comme mécanicien), madame a abandonné son emploi d’entraîneuse de patinage artistique pour se consacrer à sa famille, à temps plus que plein.

Une course sans fin

On la voit pendant les 45 minutes du documentaire courir entre la routine du matin jusqu’au souper du soir, en passant par le repas du midi (parce que les plus jeunes rentrent dîner), les lifts (parce que chacun fait en plus son lot d’activités, de la danse au hockey), et les six à huit brassées de lavage par jour (qu’elle fait sans faire participer les enfants, parce que c’est elle qui a choisi d’avoir une famille nombreuse, « je ne leur imposerai pas mes choix »), trouver le temps de faire des tresses françaises à ses filles, faire impeccablement les lits des enfants, cuire des muffins maison, ou pourquoi pas un mijoté santé ?

La maison compte 13 chambres, et on devine que la famille a quand même certains moyens. Même si madame ne travaille pas, d’après les calculs des documentaristes, une famille comme celle-ci peut aller chercher entre 50 000 et 70 000 $ en aides gouvernementales diverses. La famille entend d’ailleurs souvent les mêmes préjugés : « Vous faites des enfants pour avoir des allocations familiales », déplore-t-elle. « Ce qu’on fait, c’est un don de soi, rétorque la mère dans le reportage. On fait notre job de mère, parce que ça nous tient à cœur. »

Inspirant ? Pas exactement. Surprenant ? Assurément. On a hâte aux prochains épisodes qui, on l’espère, présenteront des modèles différents.

À Canal Vie, ce soir, dès 20 h.

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