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Chambly construira une réplique de la maison Boileau

La Ville de Chambly a confirmé hier son projet de construction d’une réplique de la résidence René-Boileau, une maison bicentenaire patrimoniale qu’elle a rasée la semaine dernière, malgré une marée de protestations citoyennes.

« Ç’a toujours été le plan [de la reconstruire] », a affirmé le maire suppléant de la Ville, Jean Roy, lors d’un entretien avec La Presse en soirée hier.

La maison Boileau sera rebâtie selon les plans d’époque avec des matériaux modernes. M. Roy n’a pas avancé de date pour le début des travaux. Le nouveau bâtiment accueillera des expositions permanentes, inspirées par l’histoire locale, dont celle des Patriotes, a annoncé la municipalité hier.

Chambly avait acquis le terrain et la maison en 2016, à la suite de « la pression populaire », a-t-il dit. Les anciens propriétaires n’avaient ni les moyens de la réhabiliter, ni la possibilité de l’assurer. « La société d’histoire a fait pression, et la Ville en a fait l’acquisition », a affirmé M. Roy.

Dès le départ, il avait été question de demander des évaluations pour ensuite décider si la résidence serait rénovée ou s’il faudrait la démolir, a-t-il ajouté.

À l’étude des rapports d’expertise commandés par la municipalité, le directeur général de la Ville de Chambly, Michel Larose, a recommandé la démolition de l’édifice existant et « de considérer la reconstruction d’un bâtiment neuf de la même dimension et apparence que la maison Boileau d’origine ».

« Une situation dangereuse »

Les expertises, effectuées entre 2015 et 2018, ont été rendues publiques hier par la Ville de Chambly. L’une d’elles conclut que « le mauvais entretien de cette maison, avant l’acquisition par la Ville, a causé des dommages irréversibles qui ne peuvent sauver la structure d’origine ».

Chaque analyse depuis 2015 ramène les mêmes constats, soit que la réhabilitation et la restauration exigeraient de très importantes dépenses, compte tenu de son « piètre état de conservation ». « Les coûts engendrés pour des rénovations auraient été de presque 2 millions, et on ne sait même pas ce qu’on aurait pu en sauver, a signifié Jean Roy. On ne peut pas engager l’argent des contribuables pour des frais si exorbitants. »

« La maison était laissée à l’abandon pendant de nombreuses années, c’était rendu dangereux, a également plaidé le maire par intérim. Il y a aussi une question de responsabilité, quand on a connaissance d’une situation dangereuse, de s’en occuper. »

Ni citée ni classée

La résidence construite vers 1820 a appartenu à un certain René Boileau dont le fils, portant le même nom, fut l’un des patriotes lors des soulèvements de 1837-1838. Plusieurs assemblées politiques s’y sont tenues.

Très peu de maisons pouvant témoigner de cette époque sont encore debout à l’heure actuelle. C’est pour cela que de nombreux citoyens, acteurs politiques et personnalités publiques se sont indignés lors de la destruction de la bâtisse patrimoniale.

Lorsqu’elle l’a acquise en 2016, la Ville de Chambly n’a pas obtenu du gouvernement provincial qu’il prenne en charge la résidence et lui accorde le statut patrimonial, selon Jean Roy. « Le ministère du Patrimoine avait été interpellé, mais disait qu’il ne voyait pas l’intérêt », a-t-il affirmé.

Le processus de citation par la Ville n’a, quant à lui, jamais abouti, même si un plan d’action établi par le maire après l’acquisition prévoyait que la maison obtienne cette protection.

Des reproches de Québec

La ministre québécoise de la Culture, Nathalie Roy, reprochait à la municipalité de ne pas avoir consulté son gouvernement avant de procéder à la démolition de l’établissement. Elle a assuré dans une publication sur Facebook, tout juste après que la maison a été rasée, que la Ville n’avait fait aucune demande de soutien depuis l’élection de son parti, cet automne.  

Également sur Facebook, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec et député de Chambly, Jean-François Roberge, a quant à lui laissé savoir sa déception de ne pas avoir été informé des intentions de la municipalité et de ne pas avoir eu accès aux rapports d’expertise avant le début des travaux. « Je souhaite que la construction de la réplique de la maison Boileau annoncée par la Ville se fasse sans tarder pour que les citoyens aient la chance de se réapproprier ce lieu historique », a-t-il écrit.

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Menacé de poursuite par Transcontinental pour une caricature écolo

L’entreprise qui distribue le Publisac à des centaines de milliers de portes au Québec chaque semaine a menacé de poursuivre l’auteur d’une caricature dénonçant la pollution causée par les sacs de plastique.

L’auteur du dessin, Charles Montpetit, milite activement contre la distribution automatique de ces sacs de circulaires. Il a diffusé son dessin mercredi sur une page Facebook intitulée « AntiPublisac », qu’il a créée et qu’il anime.

Le lendemain de la mise en ligne, l’illustrateur a reçu une mise en demeure de Transcontinental, qui exploite la marque de commerce Publisac. L’entreprise, qui publiait jusqu’à récemment des dizaines de journaux dans la province, lui demandait de « retirer immédiatement » l’image de Facebook, sans quoi elle lancerait des poursuites.

En entrevue, Charles Montpetit a affirmé avoir été surpris de recevoir une telle demande. « Une caricature est par nature caricaturale. Ce n’est pas un dessin qui doit être interprété littéralement », a dit M. Montpetit.

« Ce qui est dénoncé, ce n’est pas que les camions déversent réellement dans la mer », mais plutôt que « la compagnie contribue à la surcharge de plastique qui étouffe la planète présentement » en distribuant des quantités astronomiques de sacs de plastique, a-t-il ajouté. « Et il me semble que n’importe qui qui regarde le dessin devrait l’avoir compris. »

« C’était complètement faux »

Mais Transcontinental ne l’a pas compris ainsi.

Le dessin « alléguait qu’à chaque minute Publisac déversait un camion de déchets en plastique dans la mer. C’est évidemment complètement faux », a expliqué Katherine Chartrand, directrice des communications. « On a seulement voulu rectifier les faits, c’est la raison pour laquelle on a envoyé la mise en demeure. »

L’entreprise souligne d’ailleurs qu’elle invite les résidants qui reçoivent le Publisac à le recycler.

« On comprend que ce genre d’illustration ou de caricature veut exagérer les faits souvent – ce qui est bien normal. Mais dans ce cas-ci, ce n’étaient pas des faits, c’était complètement faux et on a voulu rectifier le tir », a-t-elle ajouté.

Charles Montpetit a modifié son dessin en remplaçant le mot « Publisac » par le mot « Circulaires » sur la benne du camion. Dans la phrase « Chaque minute, nous déversons un camion de déchets en plastique dans la mer », il a remplacé le mot « nous » par « l’humanité ».

Mme  Chartrand a affirmé que dans la foulée de cette modification, Transcontinental considérait l’affaire comme un dossier clos.

Deuxième controverse

L’entreprise Transcontinental n’est pas étrangère aux controverses entourant la publication de caricatures.

L’année dernière, en mars, l’entreprise avait renié et retiré une caricature publiée dans l’un de ses hebdomadaires, après un appel du cabinet de Philippe Couillard.

Le dessin, imprimé dans les 133 000 exemplaires du Courrier du Sud, représentait le premier ministre vêtu d’une djellaba et lançant des pierres sur son ex-députée Fatima Houda-Pepin pour la Journée de la femme. « Bonne fête Fatima ! », a écrit le caricaturiste dans un phylactère attribué à l’élu.

Joint par La Presse afin d’obtenir ses commentaires, le cabinet du premier ministre avait appelé Transcontinental. « C’était à titre informatif, comme quoi il y avait eu cette caricature qui avait été publiée et puis qu’elle était de mauvais goût », avait relaté à l’époque Mme  Chartrand, porte-parole de l’entreprise. « Et honnêtement, on partageait la même opinion, quand on en a pris connaissance. C’était une caricature déplacée, inappropriée. »

Le dessin a été retiré du site web de l’hebdomadaire. Depuis, Transcontinental a vendu l’ensemble de ses journaux, y compris Le Courrier du Sud.

Donnacona

Un trafiquant de drogue aurait géré la distribution à partir de la prison

Du pénitencier de Donnacona, où il purge depuis 10 mois une peine de 12 ans pour trafic de cocaïne, le trafiquant notoire Jeffrey Colegrove, autrefois lié au Gang de l’Ouest, aurait repris du service et dirigé un petit réseau de distribution de cocaïne et de méthamphétamine qui aurait approvisionné des organisations des provinces maritimes.

La Presse a appris que, le 14 novembre dernier, la sœur de Colegrove, Sherrie Jean Colegrove, 50 ans, de Howick, et un autre individu, Steven Sarti, 33 ans, de Candiac, ont comparu au palais de justice de Montréal. Ils devaient être de nouveau accusés de complot pour trafic de cocaïne, fentanyl, cannabis et méthamphétamine dans les jours suivants dans la région de Halifax, en Nouvelle-Écosse. Les noms de Jeffrey Colegrove, 52 ans, et d’un certain Phillip Maurice Hickey, de Halifax, figurent également sur la dénonciation en tant qu’accusés. Selon le document, les actes reprochés auraient été commis entre la fin mars et la mi-novembre.

Avec le téléphone du pénitencier

D’après nos informations, ce sont les enquêteurs de la division du crime organisé de la Gendarmerie royale du Canada à Halifax qui ont lancé l’enquête, après avoir ciblé deux individus qui trafiquaient des stupéfiants sur leur territoire.

Les limiers ont constaté que les suspects avaient des liens avec des individus de Montréal et que la drogue arrivait de cette région, et ils ont demandé à leurs collègues de l’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé (UMECO) de la Division C du Québec de se joindre à l’enquête.

Les enquêteurs ont alors ciblé Jeffrey Colegrove. Selon nos informations, ce dernier aurait utilisé un téléphone de son pavillon du pénitencier Donnacona pour appeler sa sœur qui, par la suite, aurait mis son frère en contact avec des tierces personnes lors de conversations à trois.

Les policiers auraient arrêté les suspects lorsqu’ils se seraient rendu compte que ceux-ci auraient comploté pour s’en prendre à un autre individu pour une affaire de dette impayée.

Lors des perquisitions, les enquêteurs auraient mis la main sur des armes, certaines automatiques, et plusieurs milliers de comprimés affichant le mot ICE.

« Criminel de carrière »

Depuis qu’il a 20 ans, Colegrove a été condamné à une trentaine de reprises, dont plusieurs fois pour des affaires de stupéfiants. C’est pour la possession d’un seul kilo de cocaïne qu’il a reçu une peine de 12 ans l’an dernier et, visiblement, ses nombreux antécédents ont joué contre lui.

« Un criminel de carrière spécialisé dans le trafic de narcotiques », avait dit le juge James L. Brunton, de la Cour supérieure, en le condamnant à cette lourde peine. C’est par hasard que les enquêteurs des stupéfiants de la région Ouest du Service de police de la Ville de Montréal l’avaient arrêté, en enquêtant sur des motards.

Colegrove a été considéré par les polices canadienne et américaine comme un important exportateur de marijuana vers les États-Unis. Il aurait eu des liens avec Mihale Leventis et Shane Kenneth Maloney, deux individus qui auraient fait partie d’un consortium de six individus qui aurait tenté de s’arroger le monopole de la distribution de cocaïne au Canada. Ce consortium a été démantelé par la Sûreté du Québec en novembre 2012.

Colegrove aurait également été le patron d’Elizabeth Barrer, alias Nicki, une fugitive américaine dont le nom a déjà figuré sur la liste des criminels les plus recherchés aux États-Unis et qui a été tuée à Montréal en 2014.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse. 

bloc québécois

Yves-François Blanchet se lance dans la course à la direction

Ottawa — Yves-François Blanchet s’est lancé dans la course à la direction du Bloc québécois les yeux bien ouverts, hier.

« Je pense qu’on doit reconnaître que le mouvement souverainiste n’est pas à ses meilleures années de gloire », a-t-il dit en ajoutant que le mouvement souverainiste au complet devrait songer à se lancer dans un exercice de refondation comme c’est le cas au Bloc québécois actuellement.

Le commentateur politique et ex-député du Parti québécois a confirmé en fin de journée qu’il se lançait dans la course à la direction du Bloc québécois. Il était entouré des députés Marilène Gill et Gabriel Ste-Marie.

Il propose aux militants souverainistes d’être « lucides » et d’éviter la « pensée magique » tout en faisant la démonstration des avantages « indubitables » de l’indépendance.

Le Bloc québécois doit, à son avis, être « une voix qui ne parle que pour le Québec, quels que soient les enjeux ». La question sur le rôle du Bloc québécois à Ottawa avait déchiré le parti durant la crise qui avait duré de février à juin derniers.

Cinq appuis au caucus

La semaine dernière, M. Blanchet s’était déjà retiré de l’émission Les Ex, diffusée à RDI, dont il était l’un des commentateurs, pour entamer une période de réflexion.

Au moins cinq des dix députés bloquistes ont assuré Yves-François Blanchet de leur appui. Le chef intérimaire Mario Beaulieu de même que les députés Luc Thériault, Monique Pauzé, Gabriel Ste-Marie et Rhéal Fortin ont déjà révélé qu’ils appuieront M. Blanchet, sans attendre de voir quel autre candidat pourrait se présenter.

« Je ne veux pas diminuer l’importance d’autres candidatures, mais moi j’ai fait mon lit », a indiqué Rhéal Fortin. « Je souhaite que le meilleur l’emporte, mais d’après moi le meilleur, c’est lui », a renchéri son collègue Louis Plamondon.

Sortir de la crise

La candidature de l’ex-député du Parti québécois suscite de grands espoirs au Bloc québécois après des mois de déchirements. Yves-François Blanchet n’avait pourtant pas ménagé ses critiques envers l’ex-chef du Bloc québécois Martine Ouellet, lors de la crise qui a secoué le parti, ce qui pourrait déplaire aux militants qui appuyaient Mme Ouellet. 

Les députés Xavier Barsalou-Duval et Marilène Gill, qui étaient restés fidèles à Mme Ouellet jusqu’au bout, n’ont pas encore décidé s’ils donneraient leur appui à M. Blanchet. 

D’autres candidats ont manifesté leur intérêt pour la direction du Bloc québécois. C’est le cas de Christian Hébert, un agriculteur de la région de Portneuf. Le député Michel Boudrias, quant à lui, n’a pas fermé la porte.

La course à la direction du Bloc québécois débutera officiellement le 14 décembre. Les candidats auront un mois pour récolter 500 signatures dans au moins 15 circonscriptions et 15 000 $. Le chef sera choisi le 24 février.

Lutte contre le réchauffement climatique

Demande d’action collective contre Ottawa

Affirmant que le gouvernement canadien met intentionnellement en danger la vie de ses citoyens les plus jeunes en ne faisant « pratiquement rien » pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), Environnement Jeunesse souhaite intenter une action collective contre Ottawa. L’organisation, qui a pour mission de conscientiser les jeunes aux enjeux environnementaux, a déposé hier en Cour supérieure du Québec une demande d’autorisation pour exercer une action collective au nom de tous les Québécois de 35 ans et moins. « Le Canada a adopté des cibles de réduction qui, même si elles sont réalisées, vont participer à l’augmentation des [GES] au-delà des niveaux que le gouvernement a lui-même jugés critiques pour la protection de la vie et de la sécurité des générations futures », peut-on lire dans la requête. En plus de chercher à obtenir une déclaration affirmant que le comportement d’Ottawa porte atteinte aux droits des jeunes, l’organisation vise également une condamnation en dommages et intérêts punitifs. Dans un entretien avec La Presse, Caroline Thériault, directrice des communications de la ministre fédérale de l’Environnement Catherine McKenna, a défendu  les « mesures ambitieuses » et le « plan sérieux pour protéger l’environnement » de son gouvernement. — Jean-Thomas Léveillé, La Presse

Désengorgement des urgences

Les pharmaciens veulent être mis à contribution

Si les pharmaciens de la province effectuaient en moyenne deux consultations de santé de plus par jour dans leur pharmacie communautaire, le réseau de la santé pourrait économiser près d’un demi-milliard de dollars par année et verrait la pression sur ses urgences diminuer, conclut une nouvelle étude de la Fédération des pharmaciens du Québec (FPQ). « Demain matin, on pourrait être opérationnels et à zéro coût », affirme Nicolas Bergeron, président de la FPQ. Chaque année, environ 64 % des consultations faites dans les urgences de la province viennent de patients qui ne demandent pas des soins urgents, note l’étude prospective de la FPQ. « Une bonne proportion de ces gens pourraient aller en pharmacie », estime M. Bergeron, qui aimerait que le gouvernement sensibilise la population au sujet du rôle des pharmaciens.

— Ariane Lacoursière, La Presse

SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL

« Un garage du XXIe siècle »

Le futur Centre de transport Bellechasse de la Société de transport de Montréal (STM) sera construit sous terre pour limiter ses impacts sur les citoyens du secteur de l’arrondissent de Rosemont–La Petite-Patrie. Afin de ne pas faire gonfler la facture anticipée de 254 millions, le projet révisé par l’administration Plante a abandonné l’idée d’inclure des commerces et du développement. Le projet du Centre de transport Bellechasse avait été annoncé en 2017 par l’ex-maire Denis Coderre. La construction d’un imposant bâtiment de trois étages avait soulevé de vives inquiétudes dans le quartier, où les citoyens craignaient de voir les autobus menacer la sécurité des cyclistes et des piétons. « Il n’y avait pas l’acceptabilité sociale et c’était important pour nous de l’avoir », a expliqué Philippe Schnobb, président de la STM. 

— Pierre-André Normandin, La Presse

Laitue romaine

L’origine de l’épidémie d’E. coli localisée en Californie

Les autorités sanitaires américaines, qui avaient récemment recommandé aux consommateurs américains de ne plus manger jusqu’à nouvel ordre de laitue romaine en raison d’une épidémie d’E. coli, ont assuré hier que seules des laitues issues de Californie étaient concernées. Après avoir poursuivi son enquête, la Food and Drug Administration (FDA) a déterminé que les laitues mises en cause provenaient probablement de zones en Californie où elles sont cultivées pendant l’été. Pour s’assurer que les laitues qui arriveront sur le marché ne sont pas liées à cette épidémie, les étiquettes indiqueront l’origine du produit ainsi que la date de sa récolte. Elles pourront aussi préciser si la laitue a été cultivée sous serre ou en culture hydroponique, deux méthodes qui semblent avoir été épargnées par l’épidémie. « Si ces informations ne sont pas disponibles, il ne faut pas manger ou utiliser le produit », exhorte la FDA dans un communiqué. Au 26 novembre, selon l’agence fédérale, 43 personnes dans 12 États américains et 22 personnes au Canada ont été affectées par cette épidémie d’E. coli. — Agence France-Presse

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