Culture jeunesse

Cirque local

La Caserne 18-30, qui réunit des artistes de cirque amateurs et professionnels dans une ancienne caserne de pompiers, présente son spectacle annuel les 11 et 12 mai sous le chapiteau du CCSE Maisonneuve, derrière le marché public. MA HÔ-ME  a été mis en scène par David Girard. Ces spectacles permettent de financer des activités de cirque dans le quartier, un excellent prétexte pour s’y rendre.

— Jean Siag, La Presse

Festival Petits bonheurs

Pour la joie des tout-petits

Le retour du printemps annonce chaque année celui de Petits bonheurs, le rendez-vous culturel des moins de 6 ans. Au programme : une vingtaine de spectacles de théâtre et de danse, mais aussi des ateliers d’initiation aux arts de la marionnette, à la musique, au cirque ou au cinéma. La Presse vous propose quelques pièces qui nous paraissent prometteuses.

Mapa

De 2 à 5 ans, 35 minutes

Théâtre des petites âmes

Cette petite compagnie tenue à bout de bras par Isabelle Payant brille à chacune de ses présences à Petits bonheurs ou à Casteliers. Des petites formes toujours très intimes, avec des histoires qui font mouche auprès des tout-petits. « C’est une nouvelle création, nous dit la directrice artistique du festival Petits bonheurs, Marion Delpierre. C’est une pièce délicate, avec un petit personnage en papier mâché. Ce qui est formidable, c’est que la scénographie englobe très rapidement le public, c’est toujours une belle rencontre. » Un espace d’exploration baptisé le « Jardin des petites âmes » sera également aménagé à l’extérieur de la maison de la culture.

À la maison de la culture Maisonneuve, le 4 mai, à 10 h et à 13 h

Mokatek et l’étoile disparue

De 2 à 6 ans, 35 minutes

Productions Ondinnok

L’artiste autochtone Dave Jenniss, qui a déjà participé à Petits bonheurs, a créé ce spectacle au confluent du conte, de la marionnette, du chant et de la musique. Il est question d’un petit garçon et d’une étoile, mais surtout d’un parcours où Mokatek fera des rencontres déterminantes sur son passage. « Ils seront trois acteurs, marionnettistes et musiciens sur scène, nous dit Marion Delpierre. Ondinnok est l’une des rares compagnies qui mélangent théâtre d’ombres et d’objets et musique, dans la tradition autochtone. C’est rare qu’on a du théâtre qui représente bien les Premières Nations. »

À la maison de la culture Maisonneuve, le 5 mai, à 9 h 30 et à 11 h

Le grand méchant renard

De 3 à 6 ans, 40 minutes

Compagnie Jeux de vilains (France)

De la visite de France à Petits bonheurs, qui reçoit chaque année une délégation de compagnies européennes. « C’est un spectacle qui tient dans une valise, nous dit Marion Delpierre. C’est ce qui nous plaisait. C’est l’histoire d’un renard qui sort littéralement d’une valise, qui essaie d’être rusé et méchant et de terroriser les autres animaux, mais qui n’y parvient pas parce qu’il est bon et généreux », résume la directrice artistique. La pièce défendue par Cécile Hurbault, seule sur scène, mêle théâtre de marionnettes et théâtre de papier.

Au Théâtre Outremont, le 6 mai, à 11 h, et le 7 mai, à 10 h,  puis à la bibliothèque Langelier, le 9 mai, à 9 h 45 et à 13 h 15

L’ombre et le hibou

De 4 à 6 ans, 50 minutes

Compagnie La Nef

Les contes musicaux ne courent pas les rues, mais heureusement, La Nef veille à ce que ce genre soit dignement représenté. Dans cette nouvelle création, Suzanne de Serres narre ce conte qui nous plonge dans le monde animalier de la préhistoire. Deux musiciens partageront la scène avec elle. « Il y aura aussi une comédienne qui fera du théâtre d’ombres, précise Marion Delpierre. C’est une histoire qui s’inspire de fresques que l’on retrouve par exemple dans la grotte de Lascaux. » La musique primitive de L’ombre et le hibou sera notamment interprétée avec des flûtes et des cornes.

À la maison de la culture Maisonneuve, le 10 mai, à 10 h et à 13 h 15, et le 11 mai, à 10 h et à 13 h 15

L’école buissonnière

De 5 à 6 ans, 55 minutes

PPS Danse

Pour toutes sortes de bonnes raisons, les spectacles de danse contemporaine ont la cote auprès des jeunes publics. Pierre Paul Savoie, qui nous a déjà offert une chouette adaptation des Chaises d’Ionesco, s’intéresse cette fois à l’univers du poète et chansonnier Jacques Prévert. La pièce a été présentée une première fois en mode exploratoire il y a quelques années. « Il y a quatre danseurs exceptionnels dans ce groupe, nous dit Marion Delpierre. C’est un spectacle très ludique et en même temps très accessible. Il y aura aussi un panneau sur lequel les interprètes écriront des mots ou des phrases de Prévert, mais c’est une interprétation d’abord physique. »

Au Collège de Maisonneuve, le 10 mai, à 13 h, et le 11 mai, à 10 h et à 13 h

Les matinées berçantes

De 0 à 3 ans, 30 minutes

Les incomplètes

Une autre pièce qui nous vient de France, « à mi-chemin entre la performance électroacoustique et l’installation sonore, nous résume Marion Delpierre. C’est un voyage musical et visuel pour les tout-petits. Ils peuvent s’asseoir dans des chaises prévues à cet effet ou s’allonger, en tout cas, ils sont dans un petit cocon. Il y a aussi des panneaux, des lumières, c’est une zone aménagée pour eux où ils peuvent même se déplacer à leur guise. » Une pièce sans paroles inspirée entre autres des berceuses traditionnelles gasconnes et alsaciennes. Deux musiciens et une comédienne se partagent la scène.

À la maison de la culture Maisonneuve, les 12 et 13 mai, à 9 h, 11 h et 16 h

Culture jeunesse

Jacques et son haricot sont de retour

Le théâtre de marionnettes L’Illusion reprend sa pièce Jacques et le haricot magique les 5 et 6 mai. L’adaptation du conte populaire anglais est interprétée par la cofondatrice de la compagnie, Claire Voisard, qui narre cette histoire extraordinaire avec des marionnettes et quelques bouts de ficelle. 

— Jean Siag, La Presse

Au Studio-Théâtre de L’Illusion, pour les 3 à 6 ans

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