Triathlon international de Montréal

Une formule déjà gagnante

Le compte à rebours est déjà lancé pour la troisième présentation du Triathlon international qui aura lieu dans quatre mois au Vieux-Port de Montréal. L’élite mondiale y sera encore présente tandis que le volet participatif devrait attirer autour de 1200 amateurs. Parmi les nouveautés de 2018, deux épreuves nocturnes de course à pied sont prévues le vendredi.

Une troisième année

Après une épreuve de Coupe du monde il y a deux ans, Montréal a fait son entrée dans la cour des grands en accueillant la Série mondiale de l’Union internationale de triathlon (ITU) la saison dernière. Elle est l’une des neuf étapes au calendrier en 2018. « Avec cette troisième édition, on n’est plus en mode découverte, mais en consolidation de relations avec les différents partenaires », a commenté le président et chef de la direction Patrice Brunet, hier. L’ambition pour les prochaines années ne manque pas. « On regarde une course comme Hambourg, qui existe depuis plus de 15 ans, et il y a 11 000 personnes qui y participent. Oui, il y a de la place pour grandir et continuer à grandir, mais on souhaite surtout démocratiser l’accès au triathlon. »

Un changement de date

Habituellement organisées au début du mois d’août, les épreuves de 2018 se tiendront plutôt lors du week-end des 25 et 26 août. Des considérations internationales, avec la tenue des Championnats européens entre les 9 et 11 août, ont mené à cette modification de date. « On n’aurait eu aucun athlète élite d’Europe alors que ce continent est dominant sur le circuit. Ça fait partie des discussions qu’on a avec la Fédération internationale et Triathlon Canada, souligne Brunet. Ensuite, on regarde, localement, si on est en conflit avec d’autres courses. » Montréal accueillera la dernière course avant la finale du mois de septembre en Australie.

Le parcours

Après l’épreuve de natation de 1,5 kilomètres dans le bassin Jacques-Cartier, les triathlètes de niveau élite feront 40 kilomètres de vélo, puis 10 kilomètres de course à pied. La rue Notre-Dame compose la majeure partie d’une boucle dont le profil avait été très apprécié l’an dernier. « On n’a reçu que des éloges de la part des élites. C’est un parcours qui est technique, mais qui n’est pas très difficile. Il n’y a pas de grandes montées qui durent très longtemps », souligne Brunet. Présent lors des deux premières éditions, Alexis Lepage avait décelé un parcours bien distinctif. « Les aspects techniques du circuit, notamment les virages et les relances rapides, font de Montréal l’une des étapes les plus stratégiques. »

Une épreuve appréciée

Autant chez les hommes que chez les femmes, les meilleurs au monde seront présents à cette épreuve. Par sa configuration, en plein centre-ville, le parcours est différent des autres épreuves. « La grande majorité a adoré la course et veut revenir. Non seulement le parcours est super agréable et technique, mais c’est aussi unique de pouvoir nager dans le fleuve, précise Lepage. Les autres triathlètes ont aussi aimé les à-côtés : la nourriture est bonne, les gens sont sympathiques, la ville est magnifique. » Pour la première fois, Montréal accueillera aussi une étape de la Coupe panaméricaine de triathlon CAMTRI (Confederation of American Triathlon), où l’on verra plus de 150 athlètes âgés de moins de 23 ans.

Alexis Lepage a hâte

Pour Lepage, seul Québécois ayant participé au volet élite l’an dernier (29e place), Montréal est une date incontournable de son calendrier. Il s’y présentera avec une expérience supplémentaire, soit celle des Jeux du Commonwealth disputés au début du mois. Il y a pris la 13e place malgré une blessure au pied gauche subie lors d’un contact avec une barrière. « C’est une bonne performance. J’aurais aimé pousser un peu plus pendant la course à pied, mais avec la blessure que j’ai subie à vélo, ça a été un peu plus complexe à la fin. Depuis, j’ai repris la natation, le vélo et la course à pied sans aucun problème. Je mets de la charge, je fais de la musculation. Ça m’a retardé de deux semaines dans ma gestion du retour à la compétition. »

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