Le Bloc québécois roule la benne soulevée.

Comme partenaires du projet, nous sommes évidemment emballés par la possibilité qui nous est offerte de transformer, aux côtés de la Caisse, durablement l’offre de transport dans le grand Montréal.

À la fin de l’année 2016, nous nous engagions, aux côtés de CDPQ Infra, à offrir des alternatives concrètes à l’auto-solo à proximité de chacune des futures stations du REM. La vision innovatrice du projet, inspirée par le mouvement MaaS (Mobility as a Service), permettra aux futurs usagers du REM de se rendre à une des 26 stations en vélo ou en BIXI, en microtransit avec Netlift, de récupérer ou laisser une voiture en auto-partage dans un stationnement incitatif à proximité d’une station ou encore de sauter rapidement dans un taxi électrique pour atteindre sa destination finale. 

Ces nouveaux services, combinés aux réseaux de transport collectif existants, permettront de répondre plus efficacement aux besoins des usagers du REM et, surtout, de convaincre les citoyens de se déplacer autrement qu’en auto-solo.

Des bénéfices économiques

De ce fait, le REM va permettre d’améliorer la fluidité des déplacements pour des milliers de Montréalais, de résidants de la Rive-Sud et de la Rive-Nord et de donner un accès direct et rapide à l’aéroport. Mais plus encore, il contribuera à réduire le coût économique significatif de la congestion routière dans la région métropolitaine. Des pertes économiques qui s’élèvent à près de deux milliards chaque année.

En plus de réduire ces pertes, le REM aura également des bénéfices économiques significatifs pour Montréal et tout le Québec.

C’est plus de 4 milliards en contenus québécois qui seront nécessaires à sa réalisation. La construction du réseau représente plusieurs milliers d’emplois, et plus de 1000 emplois permanents seront créés lors de la mise en service.

Comme partenaires du projet, il s’agit d’une occasion exceptionnelle pour bonifier nos services, rejoindre une nouvelle clientèle, mais aussi développer une expertise locale en mobilité durable pouvant être exportée dans d’autres grandes villes à travers le monde. C’est déjà le cas pour BIXI, dont le modèle a fait des petits un peu partout sur la planète, de Netlift, une application de microtransit développée au Québec et choisie par les autorités de Mexico pour réduire l’empreinte de l’auto-solo, et de Communauto, qui opère maintenant en Nouvelle-Écosse, en Ontario et à Paris.

Au-delà de sa vision, de ses bénéfices, le REM et l’offre de transport qui y sera associée – et c’est le plus important – permettront de faciliter la vie de milliers de gens chaque jour.

* Cosignataires : Jérémi Lavoie, directeur général, car2go Montréal ; Alexandre Taillefer, associé principal, XPND Capital, fondateur de Téo Taxi ; Christian Vermette, directeur général, BIXI Montréal ; Marco Viviani, vice-président, développement stratégique, Communauto